mekong en kayak gonflable itiwit

Le mékong en kayak gonflable itiwit x500

Trois aventuriers racontent leur descente du fleuve Mékong sur 300 kilomètres en 12 jours avec des kayaks gonflables strenfit x500 Itiwit


Guillaume, Jean-Charles & Benoit de l'association "des rustines & des ailes" ont descendu le fleuve Mékong sur 300 kilomètres en randonnée kayak & bivouac pendant 12 jours avec le kayak gonflable Strenfit x500. Ils racontent comment ils ont vécu cette aventure nautique hors du commun.

Février 2018, nous prenons le départ depuis la ville de Lyon avec l'idée de parcourir la route de la Soie à vélo : une année de voyage entre l’Europe et l’Asie à la force de nos mollets. Après un hiver dans les Balkans, un printemps en Turquie et un été dans les déserts d’Asie Centrale, l’hiver arrive de nouveau. L’Asie du Sud n'est plus qu’à quelques coups de pédales. Depuis quelques temps, une nouvelle idée nous trotte en tête lorsque nous pédalons. Janvier 2019, nous arrivons à Bangkok, heureux. Le compteur affiche 16 000 kilomètres, de l’eau est passée sous les ponts depuis notre départ. Notre voyage à vélo se termine, un nouveau en kayak est sur le point de commencer.

#1 Le mékong, mère de tous les fleuves

Une rivière nous intrigue. Les thaïlandais l’appellent « mère de tous les fleuves ». Son parcours à lui seul est fascinant. La rivière naît en plein cœur de l’Himalaya dans les montagnes du Tibet puis serpente les collines sauvages birmanes et laotiennes avant de grandir au Cambodge et se jeter dans la mer de Chine au Vietnam. Un long voyage de 4700 km qui fait du Mékong l’un des plus grands fleuves du monde.

Une petite virée aquatique s’impose ! Pari lancé, nous partons en direction du nord du Laos, nos 3 kayaks gonflables X500 Itiwit sur le dos, pour descendre la rivière entre le village de Houay Xay et la ville de Luang Prabang. Sur cet itinéraire de 300 kilomètres, le Mékong est sauvage et coule au milieu des montagnes et de la jungle laotienne. Seuls quelques petits villages de pêcheurs subsistent tranquillement loin de toutes agitations urbaines. Nous partons donc à la rencontre de la rivière, curieux de découvrir ce petit coin de paradis Laotien

Naviguer sur une rivière, c’est comme rouler à vélo : l’esprit est le même et ce mode de déplacement s'intègre parfaitement à notre voyage que nous réalisons en mobilité douce. Se déplacer à la seule force de ses jambes en vélo ou de ses bras en kayak, c’est voyager lentement, à échelle humaine et prendre le temps de s'imprégner de l’espace qui nous entoure. En plus de ne pas trop abîmer notre belle planète, cette manière de voyager facilite le contact avec les populations locales. Le kayak est un bon moyen pour se fondre dans le décor de ce voyage puisque les laotiens se déplacent essentiellement en pirogue sur la rivière. Sur cette thématique de la mobilité douce, les kayaks Strenfit x500 Itiwit nous ont tout de suite séduits ! Leur compacité de rangement est bluffante et permet de les porter sur le dos pour rejoindre la rivière à pieds. Prochaine étape, pourquoi pas le kayak adaptable sur le vélo pour rejoindre la rivière en vélo ! (On sera les premiers clients)~ 

mekong stand up paddle
kayak descnete mekong

#2 La préparation 

Notre expérience de voyageurs à vélo nous met en confiance pour évoluer sur les abords de la rivière. En revanche, pour tout ce qui touche au kayak et à la rivière de près ou de loin, tout est à apprendre ! Heureusement, la marque Itiwit nous donne de précieux conseils avant le départ. Nous suivons une véritable formation accélérée en visioconférence entre Bangkok et le centre de conception d'Itiwit à Hendaye. C'est complètement incroyable ! En plus de concevoir des produits innovants, l’équipe Itiwit consacre du temps et de l’énergie à transmettre son savoir et son expérience de terrain à ses utilisateurs, une belle preuve de proximité avec ses partenaires.

En apparence, le Mékong semble calme et paisible. C’est l’impression qu’il dégage lorsque vous le regardez couler tranquillement depuis la terre ferme. Pourtant, sur certaines portions, la rivière se resserre et traverse des gorges. Des courants forts, turbulences et siphons apparaissent alors sans crier gare. Nous repérons 5 à 6 zones de rapides que nous pointons sur notre carte le long des 300 kilomètres de la descente. Difficile de savoir à l’avance comment nos kayaks gonflables vont se comporter dans ces passages.

Le jour précédent le grand départ, nous nous entraînons donc à dessaler au milieu du fleuve, remonter dans le kayak puis écoper l’eau à l'intérieur pour avoir les bons réflexes le jour où le premier d’entre nous passera à la flotte pour de bon ! 

~ 

#3 Premiers coups de pagaie

“Debout les gars, réveillez-vous ! On va au bout du monde.” ~7h30. Guillaume nous glisse à l’oreille une douce musique d’une autre époque. C’est drôle, nous ressentons les mêmes sensations que lorsque petits, nos parents nous sortaient du lit avec cette musique pour attaquer une journée de randonnée. A chaque moment de sa vie, son aventure. Notre bout du monde à nous aujourd’hui, c’est le Mékong.~Faire nos sacs et plier le bivouac nous prend du temps. C’est normal, nous ne sommes jamais au top de notre efficacité les premiers jours de trip : ~-“Qui prend les bananes ?” ~-”C’est mort, j’ai plus de place !”~Heureusement que la cale arrière du kayak X500 Itiwit est suffisamment grande pour glisser un sac étanche de 40 litres et des bananes en vrac ! 11h30, nos kayaks sont fin prêts : l’heure du départ a sonné. Les premiers coups de pagaie sont magiques, la rivière nous porte paisiblement. Les petites bicoques laotiennes défilent sur la rive gauche et peu à peu, nous quittons le village de Houay Xay. Les courants et contre-courants de la rivière très large nous dirigent comme des brindilles. Depuis la terre, la rivière paraissait facile. Sur l’eau, nous la découvrons une deuxième fois et apprenons à la lire. C’est une belle surprise de constater que les kayaks X500 sont encore plus stables lorsqu’ils sont chargés. Nous avons sur chaque kayak environ 20 kilogrammes d’affaires, nourriture et eau incluses. Nous passons sous l’immense pont qui relie la rive Thaïlandaise à la rive Laotienne. Au delà, c’est l’inconnu et l’aventure qui commence. Nous avançons en catimini sur les 30 premiers kilomètres, car naviguer sur la frontière entre le Laos et la Thaïlande n’est pas vraiment approuvé. ~ 

descente du mekong kayak gonflable itiwit
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#4 La brume matinale

Chaque matin, Mère Nature nous offre un beau spectacle lorsque nous sortons la tête de la tente. Les collines qui nous entourent sont couvertes de brume, l’ambiance est mystique. Seuls les plus grands arbres de la jungle, ceux qui dépassent d’une tête tous les autres, se distinguent. Ils apparaissent et disparaissent comme des fantômes. Les oiseaux piaillent et le bruit de l’eau nous réveille doucement.

Le plus matinal du moment se lève et fait chauffer de l’eau pour le café. Le premier jour, en sirotant notre café au sommet de notre dune de sable, nous réalisons que nous sommes en train de vivre ce dont nous rêvons sur le vélo depuis des mois. A 10h pétantes, le soleil pointe son nez. C’est l’heure de faire tomber la chemise, plier le bivouac et de charger les kayaks ! Avec le soleil, nous remontons dans nos embarcations.

C’est un bonheur de retrouver chaque matin, l’agréable sensation des premiers coups de pagaie de la journée. Ce sentiment nous rappelle celui que nous avions les premiers jours de voyage à vélo, lorsque la nuit, le voyage est en pause, et que le lendemain au premier coup de pédale, il reprend. 

#5 Les petits villages du midi

La plupart des villages que nous rencontrons sur notre route ne sont reliés au reste du pays que par la rivière. Certains sont assez grands et accueillent l’école primaire du coin. D’autres sont si petits qu’ils ne forment qu’une poignée de baraques. En général, nous croisons au moins 2 petits villages chaque jour. Le midi c’est l’aventure. Nous devons nous arrêter pour trouver de quoi manger et faire le plein en eau potable. Souvent ce sont les enfants qui nous repèrent les premiers. Ils nous regardent amusés, arriver avec nos drôles de pirogues oranges. Même si d’apparence nous avons l’impression de faire tache dans ce paysage avec notre équipement de cosmonaute, nous partageons le même mode de déplacement sur la rivière et ce point commun tisse inconsciemment un premier lien avec les locaux.

Le premier jour, lorsque nous marchons en direction du village, nous sommes surpris par le silence qui règne. Tout est très calme, rien ne se passe. Nous passons devant l’épicerie du village où le tenancier dort affalé sur le comptoir. Il fait chaud. Nous sommes surement tombés à l’heure de la sieste… En réalité, le temps s’est arrêté au Laos ! Les laotiens que nous rencontrons profitent de chaque instant de la vie à un rythme bien différent du nôtre, c'est-à-dire très cool. Une fois que le soleil est haut dans le ciel, ils consacrent leur journée au repos, à la pêche et à l’apéro entre amis. Le stress n’a pas vraiment l’air d’exister ici.

La communication est difficile. Un jour, dans un de ces villages, un professeur qui parlait quelques mots d’anglais, nous a accueillis et guidés tout au long de notre pause déjeuner comme si nous étions ses invités. Une fois, deux villageois qui cassaient la croûte nous ont vu débarquer dans le centre du village et plutôt intrigués, nous ont naturellement conviés à les rejoindre à leur table. Un autre midi, des enfants nous ont aidés à monter nos kayaks sur la berge. Avec notre signe passe-partout, ils ont compris que nos estomacs criaient famine et nous ont conduit chez la mère du village. Ce jour là, nous nous sommes retrouvés à manger notre soupe de nouilles, dans le jardin de cette dame entourés de 30 enfants curieux ! Une chose est sûre, chaque midi la magie a opéré et partant de rien, nous sommes parvenus à nos fins aux travers d’expériences inoubliables. ~ 

kayak itiwit descente mekong
bivouac descente mekong

#6 Bivouacs sous les étoiles

De notre voyage à vélo d’un an, nous n’avons jamais enchaîné autant de spots de bivouac de rêve que le long du Mékong. Les sédiments charriés par la rivière en saison des pluies forment en saison sèche des plages de sable fin sur les rives. Chaque soir, nous plantons la tente au milieu de la brousse sur une nouvelle plage paradisiaque. C’est l’un des meilleurs moments de la journée. Après l’après midi de rame en plein soleil, une bonne douche dans le Mékong s’impose. Nos écopes de kayak à la main, nous prenons notre douche à la locale ! Les pieds dans le sable, les uns à la popote, les autres au montage de tente, nous observons les derniers bateaux passer sur la rivière. Parfois, un local nous repère et nous lance un regard intrigué, alors on le salue et il sourit. ~Dès lors que nous sommes entrés dans les collines du Laos par la rivière, un paysage irréel nous a accompagné jusqu’à notre destination finale, Luang Prabang. Les champs de bananiers et leurs bicoques en bois ont laissé place aux collines et à la jungle. La rivière a perdu ses allures de fleuve et s’est mise à serpenter entre les collines pour nous conduire vers des villages dont le seul accès est la rivière. Nos chapeaux de paille sur la tête, nous avons vécu et navigué sur une rivière mythique avec la sensation amusante de jouer aux explorateurs de l’ancien temps. Cette expérience inoubliable nous a ouvert de nouveaux horizons. A présent, notre rêve d’enfant est réalisé. ~ 

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