canoe kayak france

Pagayer en France : l’aventure près de chez vous !

Auteur du « Guide du Canoë en France », Paul Villecourt, reporter et photographe, vous donne les clés pour la pratique du canoë-kayak près de chez vous.

Photo reporter spécialiste des sports outdoor, Paul Villecourt promène sa pagaie sur les rivières et mers de la planète depuis plus de vingt ans. Auteur du « Guide du Canoë en France », il a notamment traversé le pays de Genève à l’Atlantique, sur un périple de 1500 km en canoë. Dans cet article, il nous donne toutes les clés pour bien aborder la pratique du canoë et du kayak.

La mini-aventure… Ce concept à la mode ne fait que renommer une furieuse envie d’exploration et de vie au grand air que les hommes ont toujours gardé dans un coin du cerveau. Comme la montagne, l’histoire du canoë et du kayak remonte à loin. Je vous épargne le cours d’histoire. Ou alors vite fait… Le canoë est une embarcation autrefois utilisée par les premières nations amérindiennes, puis les prospecteurs qui s’en servaient pour explorer le pays et faire du commerce. En position à genou, à une ou deux places, le canoë reste toujours propulsé par une pagaie simple. Le kayak, quant à lui, a des origines inuits qui s’en servaient pour chasser. Il se propulse toujours avec une pagaie double, en position assise. En France, la pratique loisir a émergé avec les congés payés (1936). Alors que tout pagayeur a souvent la sensation d’ouvrir la voie quand il se balade sur une rivière, figurez-vous que nos grands-parents ont exploré la quasi totalité des parcours français, des années 40 jusqu’aux années 70, le tout avec de lourdes embarcations en bois. Ce que nous descendons aujourd’hui avec des kayaks gonflables de 15 kg, ils le faisaient avec des esquifs de plus 40 kg, embarquant tout le matériel camping qui lui aussi pesait un poney ! Et puis les Jeux Olympiques sont arrivés et assez rapidement la pratique s’est tournée vers la compétition. Mais allez enlever le gène de l’exploration à un Sapiens !

canoe kayak france

#1 Quel pagayeur êtes-vous ?

Les formes de canoës et de kayaks sont aujourd’hui déclinées à toutes les sauces. Gonflables ou rigides, courtes ou longues, rapides ou maniables… C’est un peu comme quand on aime le vélo, on aimerait tout avoir ! La bonne nouvelle c’est que les compromis existent. Avant d’acheter une embarcation, commencez par vous demander ce que vos cherchez à faire, mais aussi quel type de pratique va s’imposer le plus naturellement en fonction de votre position géographique. Ensuite, retenez qu’une forme longue et étroite est naturellement plus rapide et moins stable. A contrario, une forme courte et large est plus stable, plus maniable, mais plus lente.

Plutôt lacs et rivières calmes : vous cherchez à vous balader tranquillement sans stress, dans une embarcation stable. Vous avez besoin de suffisamment de place pour emmener votre famille (deux adultes et un enfant par exemple) avec le pique-nique, la serviette et la canne à pêche. Inutile de chercher la performance et la glisse. Il vous faut de la stabilité et du confort.

Plutôt rivières qui bougent un peu : la classification des rivières se fait sur une échelle de 1 à 6. Pour faire simple : la Seine à Paris ou le Rhône à Lyon, c’est de la classe 1. Les chutes du Niagara, c’est du 6 (infranchissable). Les gorges de l’Ardèche, plus grand classique de France, c’est du 2 / 2+. C’est ce que je qualifie une rivière qui bouge un peu et qui peut s’aborder de manière individuelle en respectant les consignes de sécurité (voir plus bas). Au-delà, il faut s’initier dans un club ou dans une structure privée. Ceci étant précisé, il existe une multitude de petites rivières permettant de goûter aux joies de l’eau vive. Il faut alors une embarcation assez large pour plus de stabilité, avec centre de gravité plutôt bas ainsi qu’une faible longueur pour plus de maniabilité. Notez que certains modèles sont « autovideurs », c’est-à-dire qu’ils sont équipés de petits drains permettant d’évacuer l’eau embarquée par les vagues.

Plutôt pagayeur au long cours : sur lac, en randonnée côtière ou sur les grandes rivières calmes de France, le pagayeur au long cours aime voir du pays et avaler de la distance avec une embarcation qui glisse. Les formes rigides et longues seront alors plus adaptées. Mais rigide ne veut pas forcément dire composite ou plastique. Les dernières générations de gonflables en « Dropstitch » proposent des designs durs comme du bois ! Les formes rapides se déclinent sous forme de canoë et de kayaks (monoplaces ou biplaces). Elles permettent d’emporter tout le matériel nécessaire pour vivre plusieurs jours voire semaines sur l’eau. Certaines expéditions sont même réalisées avec ces formes qui sont pourtant destinées au grand public.

kayak de mer france

#2 Réglementation kayak de mer

Avec un bateau qui glisse, on s’imagine alors traverser la Méditerranée. Wôw : on se calme ! D’abord, tout l’intérêt du kayak de mer, c’est de longer les côtes, raser les rochers, explorer les criques et les grottes, atteindre les petites plages isolées… Pour faire court, la réglementation se réfère au texte de la division 240 du journal officiel. Si votre embarcation fait moins de 4 m de long, vous devez rester à moins de 300 m d'un abri (tout endroit de la côte où tout engin ou un navire et son équipage peuvent se mettre en sécurité en mouillant ou accostant et en repartir sans assistance).

itiwit-kayak-gonflable-100-plus-2-places-decathlon

#3 Conseils sécurité en rivière

La France bénéficie d’une réglementation permettant de circuler librement sur la quasi-totalité des rivières. Beaucoup de pays envient nos facilités d’accès à l’eau et c’est ce qui explique la présence de nombreux pagayeurs européens dès le retour des beaux jours. Le nouveau souffle de la mini aventure a certainement beaucoup de vertus, mais il pousse parfois à se lancer dans des descentes réservées à un public averti.

Aussi, avant de partir sur une rivière : renseignez-vous ! De nombreux topos existent (livres et internet). Si vous ne les comprenez pas, c’est que vous vous attaquez à trop gros. Si vous êtes débutant, seules les rivières où les locations sont proposées devraient vous convenir, même si vous disposez de votre propre matériel. Si la petite rivière du coin vous tente : renseignez-vous avec précision. Ce n’est pas parce qu’une rivière est calme qu’elle ne comporte aucun barrage. Même petits, ceux-ci peuvent s’avérer très dangereux.

Portez systématiquement un gilet de sauvetage et un casque, même si c’est facile et même si les touristes n’en portent pas. Ne vous attachez jamais à votre embarcation. Portez des chaussures fermées et emmenez quelques affaires chaudes dans un sac étanche.

Savoir nager en rivière : en kayak ou canoë de rivière, il arrive que l’on passe à la baille ! On appelle cela « dessaler ». Cela fait partie du sport et n’a rien de dramatique (c’est juste froid… souvent). Il faut alors adopter les bons réflexes. Premièrement, ne jamais chercher à se mettre debout dans le lit de la rivière, surtout si le courant pousse fort. Il faut plutôt vous allonger sur le dos immédiatement, pieds devant et utiliser vos bras en une sorte de papillon / rétropédalage vous permettant de revenir vers le bord. Si vous cherchez à vous mettre debout, vous augmentez les chances de coincement du pied entre deux rochers au fond de l’eau. Donc, tant que vous n’êtes pas au bord, ne cherchez pas à marcher et flottez sur le dos, jambes tendues devant.

Seuls les pagayeurs un minimum expérimentés devraient considérer d’embarquer des enfants en bas âge. Sur les grandes rivières touristiques, 8 ans me paraît l’âge minimum requis pour embarquer un petit dans de bonnes conditions de sécurité. Attention : une descente semble très longue à un enfant qui ne pagaie pas. Adaptez votre parcours en conséquence (descente courte, arrêts fréquents). Si vous êtes équipés de votre propre matériel, renseignez-vous auprès des loueurs locaux qui pourront aussi vous assurer un service de navette.

Enfin, si vous êtes mordus ou si vous avez un projet de périple, rapprochez-vous d’un club ou d’une structure privée pour parfaire votre initiation.

#4 Un peu de psychologie

En Amérique du Nord, le canoë est parfois appelé le « divorce boat ». Les premières expériences, surtout quand elles ne sont pas guidées, peuvent se transformer en championnats du monde de zigzags qui font rire 5 minutes, mais guère plus. L’homme, souvent placé à l’arrière et auto proclamé expert, se met à balancer des consignes aussi inadaptées qu’autoritaires, la compagne pète un plomb et la descente se transforme en 8 heures de galère. Premier conseil si vous débutez : ne pagayez pas en couple. Un équipage qui ne se connait pas devra se concentrer sur les solutions plutôt que sur le problème. Deuxième conseil ou plutôt constat : si le bateau fait n’importe quoi, aucun des deux équipiers n’en porte plus la responsabilité que l’autre. Le reconnaître dès le départ, c’est partir sur de bonnes bases. Enfin, ne forcez pas ! Vous y laisserez toute votre énergie. Le coup de pagaie et la synchronicité sont des arts assez fins. A défaut de conseils de moniteur qui régleront le problème en 10 minutes, apprenez la patience et la délicatesse.

kayak gonflable tandem
kayak pollution en France

#5 Sans trace

Les rivières et les plages sont des espaces de liberté. Parfois trop ! Boum boum des systèmes de son, poubelles laissées sur place, huile solaire qui flotte sur l’eau… Il faut que ça change. Souvenons-nous que nous faisons partie du monde du vivant et que nous partageons la nature avec les autres espèces. Etre adepte du sans trace est une philosophie qui dépasse la bonne intention. Je vous encourage à non seulement ramener tous vos déchets, mais aussi à ramener ceux des autres qui ne le font pas. Et avec le sourire pour ne pas envenimer les choses (maso le mec !) Apprenons aussi à faire nos besoins de la façon la plus appropriée (pas de papier laissé dans la nature, s’éloigner suffisamment pour ne pas souiller l’eau (rivière) ou la côte / plage (en mer, les guides de kayak conseillent d’uriner dans l’eau). Tout ceci peut faire rire, mais il y a urgence à adopter ces réflexes.

#6 Check-list pour une descente de deux jours

Matériel canoë / kayak :
Canoë ou kayak
Pagaies : une par personne + une de rechange par canoë
Gilet de sauvetage avec sifflet
Sangle de remorquage et corde de sécurité 15 mètres (une par canoë)
Sacs étanches
Pochette étanche pour le smartphone

Equipement de camping perso :
Sac ou bidon étanches
Tente
Sac de couchage
Matelas de camping
Lampe frontale
Briquet
Affaires de toilettes
Antimoustique
Crème solaire

Vêtements :
Deux sets de vêtements
Chaussures d’eau
Chaussures sèches pour le camp, rangées dans un sac plastique pour ne pas salir le sac étanche
Bonnet pour le soir
Lunettes
Chapeau ou casquette
Veste chaude (pour affronter les températures les plus froides de la saison)
Pantalon et veste de pluie

Equipement pour le groupe :
Bâche rangée dans un sac
Trousse de premiers soins dans sac étanche
Carte
Menu
Crayon, papier
Kit de réparation : scotch épais, couteau suisse ou outil multi-usages, ficelle et corde

Matériel de camping :
Bidon ou sac étanche pour la nourriture et les ustensiles de cuisine
Casserole et poêle
Ustensiles de cuisine
Couverts, assiettes et bols
Briquet et allumettes
Réchaud à gaz
Scie pliable
Gourde filtrante
Bidon pour stocker l’eau filtrée.
Savon biodégradable
Papier toilette / kit toilette.

Aliments !

kayak gonflable materiel descente

#7 Rivières & lacs de France : les grands classiques.

Pas la peine de prendre l’avion pour chercher ailleurs ce que nous avons à la maison. La France possède quelques-unes des plus belles rivières du monde, rien que ça ! Cette liste non exhaustive présente les plus belles, mais aussi les plus accessibles à un large public. On parle ici de parcours de classes 1 à 2. Si vous lorgnez sur un parcours de classe 3, abordez-le avec un club ou une structure privée, car vous atteignez les limites du canoë et du kayak de randonnée.

L’Allier : la plus sauvage de France.
Comme sa sœur la Loire dont il est le principal affluent, l'Allier est considéré comme l'une des dernières grandes rivières “sauvages” d'Europe. L’adjectif est valable pour les 425 km de son parcours canotable en quasi-intégralité. Dans son premier tiers (Allier supérieur et Haut Allier), “sauvage” fait référence à la vivacité des rapides ainsi qu’à la sensation d’isolement procurée par les gorges. Après Brioude, la rivière devient libre de méandrer et de s'étaler. Puis dans son dernier tiers, une faune et une flore exubérante de diversité s’ajoutent à l’isolement des paysages. Envie de fuir la civilisation à la pagaie ? Rendez-vous sur l’Allier.

L’Alsace sauvage.
Le paradis de la randonnée à la pagaie n’est peut-être pas là où on le croit  ! Le grand « Ried Alsacien » cache une multitude de petites rivières qui sentent bon la liberté. Les descentes conseillées : Ill (Colmar / Sélestat et Sélestat / Huttenheim), Brunnwasser, Rhin Tortu, visite de Strasbourg.

L’Ardèche : temple du canoë.
Avec ses 200 000 descendeurs chaque année, l’Ardèche est incontestablement le temple du canoë. La beauté de ses gorges attire les touristes des quatre coins d’Europe jusqu’à provoquer des bouchons sur la rivière certains week-ends de printemps ! Mais la plus célèbre rivière française ne se résume pas seulement à sa classique de 35 km. En amont des gorges, 25 km de parcours moins fréquentés traversent quelques-uns des plus beaux villages de France.

La Dordogne : star du canoë camping.
Si l’Ardèche est le temple du canoë en France, la Dordogne est sans conteste celui du canoë camping. Du Massif central jusqu’à l’océan, elle traverse quelques-uns des plus beaux paysages de France. Pour quelques heures ou quelques semaines, d’innombrables parcours permettent de plonger dans un patrimoine naturel et culturel impressionnant de richesse et de diversité : châteaux perchés, grottes préhistoriques, belvédères impressionnants et une liste imposante de villages classés parmi les plus beaux du pays. Tout ce qui fait la réputation mondiale du tourisme français.

La Loire : le fleuve royal.
La Loire est le fleuve de tous les superlatifs. Le plus long, le plus illustre, le plus sauvage des fleuves de France. Celui qui est mondialement connu pour ses châteaux n’est cependant pas la vedette du canoë camping et reste un territoire assez peu fréquenté par les pagayeurs. Pourtant, peu de parcours en France offrent un tel panel d’ambiances et de paysages, un tel compromis entre nature sauvage et patrimoine humain. Sur les 1013 km de son parcours, la quasi-totalité est navigable.

La Loue : joyau de Franche-Comté.
La Loue est l’un des plus beaux parcours de canoë et de pêche de l’Est français. Spectaculaire dès sa source, elle offre aux pagayeurs une randonnée de toute beauté, variée et amusante. Les parties sauvages alternent avec d’inoubliables traversées de villages, le tout ponctué par d’innombrables petits barrages. Navigable sur 120 km jusqu’à sa confluence avec le Doubs, c’est sa partie supérieure entre Mouthier Haute-Pierre et Quingey (50 km) qui présente le plus d’intérêt.

Le  Tarn : grandiose et légendaire.
Les Gorges du Tarn sont sur la liste des parcours à pagayer absolument. Peu de rivières offrent une descente aussi facile dans un décor à couper le souffle. Sur 53 km, les eaux couleur émeraude serpentent entre des parois calcaires atteignant parfois 500 m de hauteur. Chaque village traversé rappelle les nombreuses légendes liées à la vallée : nymphes, guérisons miraculeuses, sortilèges... Un voyage envoûtant dans une nature tout simplement spectaculaire.

L’Ain : ambiance Canada aux portes de Lyon.
Entre sa source vauclusienne et le Rhône, l’Ain parcourt 200 km canotables en quasi intégralité. Très sauvage dans sa partie Jurasienne, elle est domptée sur près de 80 km par une succession de barrages qui ont refaçonné les paysages. Elle retrouve sa liberté à Pont-d’Ain avec un parcours de 35 kilomètres très apprécié des voisins Lyonnais.

Le Chassezac : la perle Ardéchoise.
Des vagues, de superbes gorges, une forêt magique... Le Chassezac est un petit bijou qui n’a rien à envier à sa grande soeur Ardèche. Tout y est, mais en plus petit ! L’été, le canoë vous mènera aux plus jolis coins de baignade. Quand le barrage daigne lâcher, à vous les sensations dans un cadre enchanteur.

La Drôme : une couleur renversante.
Cachée entre Vercors et Provence, la Drôme est l’une des rares rivières françaises canotables toute l’année. Depuis Die jusqu’au Rhône, 54 km de parcours faciles offrent une splendide balade entre vignobles et montagnes. Sa couleur émeraude est quasi unique en France. Vous tomberez sous le charme ! Notez que la Drôme accueille chaque année l’Open Canoe Festival, plus grand rassemblement européen dédié au canoë de randonnée.

Gardons et Gardonnades.
Spectaculaire, sauvage, redoutable. Le Gardon est l’une de ces rivières oubliées vivant dans l’ombre de l’Ardèche. Bien connu pour son sublime pont Romain, il est aussi devenu célèbre pour ses sauts d’humeur ravageurs qui hantent désormais la mémoire de la population locale. Sa descente en canoë est un incontournable pour les amateurs de nature sauvage.

L’Hérault : l’or de la garrigue.
Entre Ganges et Saint-Guilhem-le-Désert, l’Hérault présente plusieurs sections de randonnée en canoë, dans des ambiances très diversifiées, voire totalement différentes. Si la “partie haute” doit être partagée avec les baigneurs, la partie située en aval du barrage du Moulin de Bertrand est d’un isolement et d’un dépaysement total. Tout le long du parcours, le fleuve réserve son lot de surprises et de merveilles.

Leyre… du temps
Si on vous dit « Landes » : vous pensez sans doute à des armées de pins plantés au cordeau. La Leyre vous fera changer d’avis. Reliant les landes de Gascogne au bassin d’Arcachon, elle serpente sur plus de 90 km sous une voûte végétale, privilège réservé aux canoteurs qui visitent ainsi un patrimoine naturel comptant parmi les plus riches du sud-ouest de la France.

Marais Poitevin : la Venise Verte.
Deuxième zone humide de France après la Camargue, le Marais Poitevin offre 4000 km de canaux situés aux confins de trois départements. La “Venise verte” est sans doute sa partie la plus étonnante. Tout y est d’une telle harmonie que l’on a du mal à croire que ce lieu est une pure création humaine. Une balade dans un labyrinthe aquatique où la nature vous déroule son tapis vert.

La ruée vers l’Orb.
Une nature sauvage et préservée, des plages que l’on a du mal à quitter, de superbes rapides : l’Orb est un “Must” du canoë de randonnée. Les clubs y trouveront aussi un parcours idéal pour l’initiation à l’eau vive. Avant et après l’été, ce fleuve offre des ambiances insoupçonnées !

La Sorgue : la Provence des eaux vives.
N’avez-vous jamais rêvé de pagayer sur une source géante où les eaux seraient si limpides que l’on croirait flotter dans le vide ? Ce rêve existe et porte un nom : la Sorgue. Havre de fraîcheur au cœur de la suffocante Provence, mystérieuse corne d’abondance aux couleurs exubérantes, une randonnée en canoë sur cette belle verte envoûte et inspire.

Lac d’Annecy : le lagon des Alpes.
De l’eau bleue sous la coque et des montagnes tout autour : on se croirait parfois en mer ! Une randonnée en canoë sur le lac d’Annecy offre une multitude d’ambiances très différentes. Que vous soyez plutôt ville ou plutôt nature, vous tomberez sous le charme de la couleur de l’eau qui justifie à elle seule la visite.

Lac du Bourget : nature et poésie.
Caché entre Alpes et Jura, le lac du Bourget a conservé quelques espaces sauvages qu’il est idéal de découvrir en canoë ou en kayak de mer.

Lac du Salagou : de l’eau sur Mars !
Étonnante conjugaison du travail de l’homme et de la nature, le Salagou offre des paysages hors du commun. Ballade contemplative sur un lac artificiel qui semble être là depuis toujours.

Lacs du Verdon : rien que pour vos yeux.
Moins connus que le sublime Grand Canyon réservé aux randonneurs à pieds et aux kayakistes experts, les lacs du Verdon offrent quelques parcours intéressants que les barrages n’ont pas réussi à noyer complètement. Parfois impressionnants, souvent courts, ils envoûtent les pagayeurs pour une raison qui suffit à justifier la ballade : la couleur de l’eau.

paul villecourt kayak france

Paul Villecourt / Outdoor reporter

Topos guides :
- Le Guide du Canoë en France, par Paul Villecourt, éditions Canoë Kayak Magazine et Le Canotier.
- Rivières nature en kayak gonflable, par Laurent Nicolet, éditions Le Canotier. 
- Événement :  l’Open Canoe Festival.
Organisé chaque année sur la Drôme, aux alentours de Pâques, c'est le plus grand rassemblement européen dédié au canoë de randonnée. 600 participants en provenance de 13 pays, plus de 90 ateliers en 3 jours et en 3 langues, une vingtaine d’exposants, un concert, plusieurs repas du terroir, une grande descente de 28 km sur les eaux envoûtantes de la Drôme. Tout simplement unique ! 

Ressources : Fédération Française de Canoë Kayak

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